Calces : le destin d'une civilisation
Une tribu de pêcheurs, prise dans une tempête, échoue sur les rives de l’île d’Oneiro. Une île où s’épanouissent toutes les espèces de plantes, d’insectes et d’animaux. Où les fleuves s’écoulent des plus hautes montagnes vers les lacs les plus étirés. Où les forêts accueillent tout le concert de la vie. Où l’on entend la grive comme le loup, partager une seule et même considération : le temps.
Mais en posant pied sur le sable qui s’étale au nord de l’île, cette tribu va pour toujours bouleverser cette harmonie. L’équilibre va être rompu.
Voici donc l’histoire des pêcheurs de Calce. De leurs rêves, de leurs gloires, mais aussi des cicatrices profondes qu’ils laisseront sur Oneiro.
1. Carte de l'île d'Oneiro

L'histoire des habitants de Calce puis de Calces s'étend sur cinq âges.
Cette frise relate les événements marquants de sa construction technologique et territoriale, mais aussi les principaux outils, robots, machines qui illustrent ces évolutions.
"Les habitants vouent un culte à la faune et à la flore d'Oneiro. C'est le début d'une histoire passionnelle."
L'écosystème d'Oneiro
Les Calcestiens vouent un culte à leur environnement et à ce qui le compose. La faune marine, particulièrement riche aux abords de l’île, est une référence pour la vie du village. Ils voient dans les reflets multicolores et les formes infinies, une harmonie avec les éléments, qui apporte la paix et l’équilibre.
Cette admiration se retranscrit dans les rites, l’architecture de leurs huttes, et va imprégner leur destin. Grâce à cette compréhension du milieu dans lequel ils s’installent, les Calcestiens vont s’intégrer dans cette harmonie.
Voici quelques exemples de ces poissons.

2. Gravures des poissons de l'océan d'Oneiro
Les plantes et les arbres s’insèrent aussi dans la vie du village. Utilisés en prenant en compte leur perénité, sans perturber l’épanouissement de l’écosystème de Calce. Même si chaque prélévement altère forcément sur le court, le moyen et le long terme l’équilibre, une grande connaissance des plantes, de leur rôle et de leur habitudes de vie, permet aux Calcestiens de ne pas rompre l’autonomie du vivant.
Il en va de même pour les arbres, dont la sélection se fait en fonction d’une connaissance de leur situation par rapport aux autres, en favorisant toujours ceux qui empietraient sur la croissance d’un plus grand nombre.
Les Calcestiens utilisent les plantes pour les remèdes, les protections contre les animaux, les teintures et pour se nourrir.
Les arbres sont utilisés pour les pirogues, les huttes et les outils.

3. Gravures de la flore d'Oneiro
Age 1 : La création de Calce
an 0 - 440
La tribu de pêcheurs, chassée par la tempête Ave, échoue sur une plage de sable blanc. Ils la nommeront Calce, comme le sable, comme la construction. Une histoire d'amour commence entre cette tribu érudite, technologiquement prodige et son environnement.


4. Carte de la plage de Calce

5. Village de Calce

6. Intérieur Hutte Balbe

7. Elévations Hutte Balbe
Les huttes des Calciens, appelées Balbes ont le souhait de la pérennité. Elles se composent en une structure solide, de poutres cintrées et de coques assemblées en bois. Le bois choisi est celui des alepins, très solide et très résistant. Un canage en cabastre donne une résistance à la chaleur et aux insectes.
Elles peuvent accueillir une famille seulement pour dormir, la vie se faisant à l’extérieur. Les Calcestiens rendent hommage aux différents poissons présents dans la mer d’Oneiro, qui semblent sortir du sable, paisibles.
Les Balbes portent des couleurs qui permettent d’identifer à quelle famille elles appartiennent.
Les carapaces de tortues, placées lors des cérémonies à la place des boucliers (voir sur élévation et vue de face), sont récupérées lorsque celles-ci sont mortes.
Elles symbolisent la sagesse, et la détermination.


8. Intérieur Hutte Balbe
9. Pirogues Siffleur et Lynel

10. Pirogues Siffleur élévation

12. Pirogues Siffleur et Lynel

11. Pirogue Siffleur perspective
Les pirogues occupent une place centrale dans la vie de Calce. Fabriquées en bois d’arapoléas, elles peuvent tenir plusieurs décennies, balotées par les flots impétueux de la mer d’Oneiro. Elles sont pilotées par des chasseurs confirmés et servent à la chasse.
On piste les bancs de poissons, des crépitins, des ressacs, ou des collines d’or. Grâce à sa forme alongée, elle ne s’affaisse jamais dans l’eau, et, portée par sa voile et les vents forts des côtes d’Oneiro, la pirogue se déplace à une vitesse phénoménale. La voile justement, fabriquée en fibres d’arastres, offre une tonicité qui rend la prise au vent importante. Il faut une vraie force physique pour tenir la voile et la pirogue, que l’on oriente en fonction du vent et du poids de son corps.


Pour chasser, les Calciens utilisent majoritairement les lances dites «lances dorsales». Elles sont faites en bois d’arapoléas ou d’alepins et sont d’une solidité redoutable. Elles sont utilisées pour chasser la faune marine et imaginées pour fendre l’eau avec le plus de vélocité possible.
Tout comme le harpon ou « fauvane», ces armes sont également utilisées lors des inititations pour l’accession au rang de chasseur. On obtient alors le droit de couper une branche d’arapoléa ou d’alepin (selon sa position dans l’ecosystme).
Le tissu noué en partie haute ou au niveau des prises servent à isoler le bois des contacts éventuels avec le sang. Leur densité fait qu’il ne reste mouillé que très peu de temps. On peut ainsi conserver les armes plus longtemps.
Les arcs sont utilisés pour se défendre. Quand un animal rode autour du village (généralement fauve, rapace, ou même des chats sauvages) il devient parfois nécessaire de le tuer avec l’arc, pour protéger les nourrissons. Dans ce cas, l’animal est mangé par la suite, et sa peau utilsée pour des vêtements

13. Gravures Lances de chasse
15. Détails arc de défense
14. Détail fauvane et lance dorsale
Les couteaux, appelés aussi « pointes de lune » illustrent le rapport des Calciens avec la faune marine d’Oneiro. Leur forme est imaginée pour couper et percer. Les dents sont aussi taillées pour percer immédiatement au coeur l’animal, pour qu’il souffre le moins possible. Dès lors, les entrailles peuvent être retirées là aussi avec l’aide des extrémités. Le métal est maitrisé très rapidement par les Calciens, et il faut plusieurs années pour l’user. Les ornements de bois d’alepins sont aussi utilisés pour rendre hommage aux poissons, et rendre indentifiables les outils. Ces couteaux ont une valeur symbolique immense


Dans la traditon Calcestienne, le poisson est cuit au feu de bois, en étant préalablement entaillé sur toute sa surface. On y ajoute ensuite des tubules, des coeurs gras et le poisson est ensuite partagé par la cheffe ou le chef actuel(le)du village.
Il faut compter :
- 1 botte de coeurs gras
- 3 tubules fraiches
- Ail sauvage
- Sel
- Poivre
16. Couteaux pointe de lune

17. Gravures Masques d'Elendil
Les rites sont profondément ancrés dans la vie de Calce. Ils traduisent toute la hiérarchie qui s’organise autour de plusieurs rôles : diriger, chasser, rassembler. Ils sont intiment liés, car ils font appel à une grande connaissance du vivant, et donc à une orientation de la vie du village en fonction de ses aléas. Mais aussi à une volonté de rassembler, d’unir, dans la célébration de la vie, et du lien étérnel avec la nature. Pour ce fait, une cheffe ou un chef est choisi chaque année, selon la volonté unanime du village. Il ou elle ne jouit cependant d’aucun avantage matériel particulier, si ce n’est de porter l’amulette Omün. Elle symbolise l’unité, le rassemblement, et la force paisible des éléments.
Les masques quant à eux sont portés lors des cérémonies (accession au rang de chasseur, éléction du ou de la cheffe), et peuvent être teints, là aussi avec des plantes. On les appelle masques d’Elendil. Les amulettes et les masques sont tous deux montés en une structure en bois. On vient ensuite incruster une pierre précieuse pour l’amulette, et on réalise un cannage en paille sur les masques.



18. Masques d'Elendil vue face
19. Amulette d'Omün
Age 2 : Construire Calce
an 440- 1228
Alors que leur souhait le plus cher est de maintenir un équilibre avec leur environnment, leur puissance technique va peu à peu les éloigner de ce dessein. Ils vont choisir de maîtriser cette nature, pour ne plus dépendre de ces caprices, ne plus subsister, mais vivre. Désormais installés sur la clairière de Calces, à quelques pas de la plage d’Oneiro, ils vont fonder un village qui va marquer le début d’une nouvelle ère. Leur amour pour la nature est toujours vivace, mais par l’élévage et l’agriculture, ils marquent un point de rupture.


20. Plan village de Calce sur la plaine

21.Perspective village de Calce

Les Balbes inspirent toujours les Calciens, mais elles s’agrandissent. La plupart sont surélévées, en fonction du nombre d’habitants de l’habitation. Un canage en paille empêche l’envahissement d’animaux ou d’insectes. On reprend la structure en poutres croisées, et on y ajoute un balcon. La paille est teinte, reprenant les traditions de Calce. La vie du village est ryhtmée par une entente collective, mais les rites ont disparu. On jouit des plaisir de la nature, et du confort amené par les progrès technologiques grandissant. Les animaux sont désormais écartés de la vie spirituelle. On les respecte, mais on ne les divinise plus. L’entente, dans la préservation des territoires respectifs, devient conflictuelle.
Les habitations prennent le nom de « Tabantha », et sont constituées d’une structure en arapoléa. On vient ensuite ajouter de l’herbe solide comme de la lubulastre. Les maisons sont isolées par de larges tissage en fibres. On laisse majoritairement le haut visible et ouvert, même par temps de pluie, la forme de la Tabantha permettant de toute façon une parfaite évacutation de l’eau.
22. Disposition maisons village Calce

23. Tabantha vue de côté

24. Tabantha vue de face

25. Intérieur Tabantha

Pour maintenir éloignées les incertitudes, et s’assurer un constant apport en nourriture, les Calciens se mettent à cultiver les sols. Ils inventent alors des machines pour le labourer, les kargones, qui semblent s’inspirer des taupes. Ils se munissent aussi d’outils, avec une nouvelle maitrise du métal, le rendant très acéré et solide, facilitant grandement l’effort de forage. Les kargones sont une structure en bois tirée par les premiers animaux exploités par les Calciens : les yakoulaskis. Il y a alors une marche en avant qui s’enclenche, car plus les Calciens puisent, plus leur confort augmente. Cela va amener par la suite à des surprises, voire de grands bouleversements.
26. Vue Kargones

27. Vue face Kargones

28. Vue Kargones

28. Détail Sillons
Age 3 : Calces
an 1228 - 1921
Embarqués dans une expansion de plus en plus rapide, les Calciens vont voir leur destin basculer à jamais lors de la découverte d’un métal rarissime, aux facultés quasi infinies. Ce métal produit un courant éléctrique, est d’une résistance prodigieuse, et surtout peut se fusionner avec les autres métaux pour se renforcer. Les Calciens rentrent alors dans une ère d’exploitation accrue des ressources, dans l’idée double de continuer à augmenter leur emprise, leur qualité de vie, mais aussi de trouver d’autres matériaux.
Grâce à la découverte d’un certain Iron Shifting, sur la mécanisation et la combustion du bois en énergie de motricité, les Calciens vont bâtir les premières machines, qui multiplient par mille le rendement et donc la déforestation et l’exploitation de la clairière.
Mais cette prospérité va faire des envieux, et les Calciens vont devoir se défendre face à de nouveaux ennemis : les Ragnassiens, venus des montagnes de l’Est et du mont Extasius.
Ils vont inventer des armes, et se barricader derrière d’épais murs en métal. Une ville est née, reprenant la forme désormais divinisée de l’engrenage. Calces remplace Calce, et les Calcestiens basculent dans l’inconnu


29. Plan ville de Calces

30. Elévation immeuble Calces
Les Calcestiens sont logés dans des immeubles qui reprennent la forme des poissons ressacs, autrefois divinisés par leurs ancêtres. La suie noire des machines recouvre la brique rouge des terres de la plaine de Calces. A l’intérieur, les Calcestiens sont logés sommairement, dans un espace où les ouvertures sont peu nombreuses pour éviter l’intrusion de nuages de poussières. Les Calcestiens deviennent esclaves des machines. Il faut une main d’oeuvre importante et qualifiée pour les faire marcher. Enfermés dans les géants de métal ou les colosses de briques noires, les Calcestiens perdent leur lien avec le vivant. L’air devient sec et nauséabond et le ciel se baillonne. Bientôt les vices humains ressortent et les habitants se désolidarisent, embrumés dans l’incertitude.

31. Perspective rue de Calces

32. Perspective rue de Calces

33. Perspective rue de Calces

34. Perspective TX-Rimmar

Les machines de Calces, autrement appelées Fracasses ou Tx.Rimmar. 182, sont des colosses de plus de 20 mètres de haut. Il en existe plusieurs types, mais la plus redoutable étant celle-ci : Dévore-Cime.
Cette machine assemblée par Iron Shifting, le créateur de la technologie, sert à la déforestation et au forage. Leur lame, Céleste, peut trancher une vingtaine d’arbres sans le moindre problême, d’un seul coup. La perceuse déterre les métaux. Par la suite, le géant de métal laisse la place à d’autres machines qui récoltent les ressources et les transforment. On dit quil y a environ quinze ouvriers qui travaillent dans le coeur de la machine, enfermés dans la chaleur étouffante et le rythme effreiné d’activité du colosse. Un seul pilote est nécéssaire, il prend place dans le cockpit dont le verre est renforcé. L’assemblage de la machine, tout comme sa construction, est réalisé à La Vitesse, centre névralgique de la ville.
35. Vue face cockpit Tx-Rimmar

Forgée dans les cuves de La Vitesse, le centre d’activités de Calces, Celeste est une lame au métal incassable. Elle s’articule sur la machine et il faut cependant souvent l’entretenir car la boue peut endommager la connexion avec la commande de la machine. Elle mesure plus de 8 mètres de long, ce qui constitue une prouesse technologique sans précédent. Imaginez que les Calcestiens étaient autrefois de paisibles pêcheurs ! Les farfouilles, ci-dessus, sont des serpents mécaniques qui s’enfoncent sous terre pour y trouver des métaux rares, et rompre les racines des arbres pour faciliter le travail des machines.
36. Vue de bas Tx-Rimmar

37. Vue épées Celeste

38. Elevation P-12 Rim

Envahis par les Ragnassiens à de multiples reprises, les Calcestiens doivent créer des armes suffisament robustes pour garantir la sécurité de Calces. Ils inventent alors des armes redoutables, les Fujiaki, en référence à l’amour de l’un des créateurs, un certain William Guest, pour une contrée étonnante perdue dans les mers d’Oneiro.
Ces armes sont bourrées d’explosifs dans leurs bulbes, et l’on y insère ensuite des torpilles. Puis on allume, à l’aide d’une flamme, le centre du Fujiaki, et lorsque l’on actionne le levier de tête, l’explosion générée propulse la torpille et les explosifs vers l’ennemi. C’est entre autres ces armes qui vont garantir l’indépendance des Calcestiens lors de la grande guerre de Chymos, mais cela au prix de nombreux sacrifices humains, qui marqueront profondément la population.
Les chasseurs P - Rim - 12, en plus des armes, garantissent l’indépendance et la sécurité dans les mers d’Oneiro. La plage, désormais peu à peu utilisée comme base sous-marine, et comme port de pêche bien évidement, est constamment surveillée par les Chasseurs. Ils sont armés de torpille qui peuvent même fendre les falaises, ce qui pourra aussi s’averer utile lors de l’expansion de Calces sur la mer.
38. Vue P-12 Rim

39. Vue P-12 Rim

40. Elévation torpilles

41. Fusils Fujiaki élévation
Age 4 : L'expansion
an 1928 - 2730
La croissance frénétique continue, tout comme l’exploitation des ressources. Calces a éténdu son emprise à la totalité de l’île d’Oneiro, hormis l’Est, toujours occupé par les Ragnassiens. Leur pouvoir technologique est sans limite, et une nouvelle vague de fabricants va accroitre la dominartion de la population avec des machines qui controlent et orientent leurs choix de vie. Cependant, la libération artistique des hommes rend la vie plus acceptable, tout comme l’augmentation globale du niveau de vie, de longévité et de confort. Mais peu à peu, les espaces naturels se délitent, et les Calcestiens ressentent dans leur entrailles ce coup porté à leurs croyances anciennes. Des voix s’élèvent pour penser la ville autrement.


Les temps sont à l’expansion technologique et militaire. Calces développe deux types d’outils qui vont accroître considérablement son emprise sur les populations extérieures et leurs ressources. Les Abeilles tueuses, nom ironique si il en est, sont des robots volants qui peuvent tuer n’importe quel cible avec une précision au milimètre et cela à plusieurs centaines de mètres. Elles se déplacent en essaim et maitrisent l’ennemi rapidement. Lorsque les yeux deviennent rouges, il vaut mieux prier.
Les Oblunes, sont de petits robots, eux-aussi volants, qui aspirent les ressources présentes dans les nuages (d’où leur nom annexe de souffle-nuage). En pompant leur énergie, elles limitent considérablement la stabilité météorologique, mais aussi la pluie. C’est pour cela qu’il faut limiter son utilisation et surtout, le faire chez les voisins.
42. Vue nuage Abeilles tueuses

43. Elévation Abeille tueuse

44. Vue Abeille tueuse

45. Vue Abeille tueuse

46. Vue dessus Oblune

47. Vue côté Oblune
48. Vue face Oblune

49. Vue perspective robot Kenaï

Les robots Kenaï sont proches de l’invincibilité. Construits pour favoriser l’expansion de Calces dans les autres régions, ils ne connaissent aucune défaite. Leur peau est faite d’un métal rarissime qui ne s’oxyde pas, ne peut se percer une fois figé, ne peut se rayer, et peut avoir tous les aspects désirés. Ce sont aussi ces métaux utilisés pour les liseuses précédemment présentées. En plus d’être de redoutables combattants, ils peuvent chercher de manière autonomes leurs propres métaux ou énergie. C’est d’ailleurs cette option qui va amener à l’effondrement de Calces, du moins pour l’instant.
50. Vue perspective robot Kenaï
Les liseuses sont des robots volants qui permettent de projeter des publicités, ou plus rarement des informations. Elles se déplacent dans la ville et lorsqu’un rassemblement a lieu, ou qu’une personne semble regarder sans but dans la ville, elles projettent dans leur direction, parfois même directement sur l’être humain. Cette politique agressive va grandement favoriser l’expansion de la consommation à Calces.

51. Vue perspective liseuses

52. Vue perspective liseuses
Les vases Edoras marquent le tournant de créations des fabricants de Calces qui laissent exploser leur créativité dans un essor considération et de reconnaissance du métier de fabricant. Cela est aussi relatif à l’explosion de la consommation et de la vision de l’outil comme décoration et expresion esthétique. Cette collection, imaginée par un jeune fabricant, évoque les souvenirs des ancêtres et surtout l’histoire d’Edoras, cavalier émérite qui régnait sur le haut plateau de Syla, et dont la civilisation était maîtresse des éléments et des matériaux.

53. Vue élévation vases Edoras

54. Vue élévation vases Edoras

55. Vue élévation vase Edoras

56. Vue élévation vase Edoras

57. Vue élévation vase Edoras
Age 5 : La volonté d'une symbiose
Et d’un coup de pioche, parmi les millions lancés jusque là, tout bascule. Un robot Kenaï porte un coup dans un gisement de gaz, pensant toucher une fosse à métaux. Le contact libère le vaporeux dans l’atmosphère dans une explosion assourdissante. Ce gaz est toxique et infecte les poumons, les cellules des humains qui entrent à son contact. Il est invisible, et ses effets sont en plus très contagieux.
Il sème le chaos dans la ville, et la moitié de la population s’enfuit vers le Sud d’Oneiro.
Mais certains décident de rester, et d’imaginer une ville nouvelle. Ils sont conscients qu’il n’est plus possible de ponctionner autant de ressources . Le modèle de substistance des Calcestiens, basé sur la production et l’exploitation des ressources est obsolète. L’écosystème et le lien que la civilisation entretenait avec lui doit être réinstauré .
C’est désormais le souhait des fabricants : créer une ville, un moodèle de vie qui permette une vie en harmonie avec le vivant dont elle est issue. Une relation apaisée qui permettrait de survivre, et de s’épanouir autrement.


58. Vue élévation cerf d'Azufel
Alors que la réponse aux déréglements devient la cohabitation avec l’écosystème, les fabricants imaginent les cerfs d’Azufel. Ces robots sont des passerelles entre l’humain et le vivant.
Ils sont indépendants, ont leur propre intelligence exponentielle, et sont muni de milliards de capteurs. Ils leur permettent de capter des informations sur le vivant, son activité, son évolution, pour que les hommes puissent connaître de manière optimale l’ecosystème et prennent des décisions sages quand ils interviennent. Les cerfs peuvent aussi intéragir aveec les animaux, en leur donnant des informations sur les hommes. Un pont est crée, mettant sur un pied d’égalité tous les vivants, et cela grâce à une machine.

59. Vue élévation cerf d'Azufel

60. Vue élévation cerf d'Azufel

61. Vue élévation cerf d'Azufel

62. Vue perspective Bouldo
Le Bouldo est un lampadaire intelligent. Il est disposé dans la ville de Calces et dans l’écosystème qui la jouxte. Lorsq’un homme se rapproche, il s’allume progressivement jusqu’au plein éclairage quand il se trouve à côté, puis il s’éteint progressivement lorsque celui-ci s’éloigne. C’est une manière de réduire la pollution lumineuse, et laisser en paix le vivant la nuit.

63. Vue perspective Bouldo
Les Mandibes, ou Baarak, selon le type de matériau qui la recouvre, marquent une vraie révolution à Calces. Car ces habitations marchent. L’idée des fabricants de Calces était d’avoir une habitation qui soit auto suffisante. Qui puisse produire sa propre énergie, gérer ses déchets, se réparer seule et qui réduise fortement l’emprise au sol des hommes. Alors l’idée d’une maison qui se déplace, produit de l’énergie cynétique de ce fait, est apparue. La mobilité réduit également l’empreinte au sol, l’amménagement des routes, l’élargissement pérpetuel des espaces habités par les Calcestiens. Ils ont forcé les fabricants à réinventer toutes les habitudes de vie des Calcestiens.

62. Vue face position 1 Mantibe

63. Vue face position 2 Mantibe

64. Vue face position 3 Mantibe

64. Vue perspective Calces II
"Calces est devenue une super-puissance technologique en symbiose avec son environnement. Cette histoire est racontée dans CALCES :VIVRE AVEC ONEIRO"
